Kreupelhout n’est pas du bois mort. Bois mort, deadwood: dans la mythologie du Far West américain, la ville des espoirs décus où tous les chemins finissent. Le kreupelhout, au contraire, est vivant. Comme tous les arbres, le kreupelhout aspire au soleil; mais quelque chose dans ses gènes, un mauvais héritage, un poison, tord son ossature.
En anglais comme en néerlandais, il y a un embrouillamini lexical autour des mots kreupelhout – kromhout / cripplewood – gnarlwood (gnarles, knurled, knarled: le même mot dans différentes variantes):
(1) kreupel – kruipen / creep – crouch – crutch (kruk)
(2) gnarl < gnarled, snarled (knotted) / knoers < knoestig
(3) snarl: (1) a snare (trap), (2) a tangle, knot (of hair) / knoop: knobbel, kwast (knoest), kluwen
Le kreupelhout qui ne peut se redresser, qui croît courbé, accroupi; dans les membres desquels nous découpons des béquilles (crutches) pour ceux qui ne savent que ramper (creep); arbre étêté (knotted), noueux (gnarled), galeux (snarled).… > Lees verder