Le «moi»
Le regard de l’écrivain sonde l’œuvre du peintre, à la recherche de l’essence.
L’essence: ce qui fait de l’œuvre ce qu’elle est — comme le «moi» qui frissonne dans un corps.
De ce «moi», l’écrivain dit dans l’un de ses romans, L’Immortalité: «Une fois expédiés dans le monde tels que nous sommes, nous avons dû d’abord nous identifier à ce coup de dés, à cet accident organisé par l’ordinateur divin: cesser de nous étonner que précisément cela (cette chose qui nous fait face dans le miroir) soit notre moi.»
Le «moi» comme essence et comme accident: entre ces deux pôles se meut l’œuvre de Milan Kundera.… > Lees verder