Le noir : absence de lumière. Si photographier veut dire écrire avec la lumière, c’est donc sur la page noire que ça commence. S’y tracent alors – dans le temps, c’est-à-dire dans le mouvement, si infime qu’il soit – des formes et des tons.
C’est dans la nuit (qu’elle soit réelle ou « américaine ») et ses lisières que le désir de naître, la lutte entre forme et vent, sont palpables pour l’œil humain. On devine, on essaye de mieux voir, une image potentielle se dessine.
Cette série, réalisée sous l’aimable direction de Richard Dumas, est ma troisième avec Eyes In Progress qui porte bien son nom.… > Lees verder